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Le statut d’auto-entrepreneur : interview d’un connaisseur

Souhaitant me lancer dans différentes activités, j’ai voulu me renseigner sur ce nouveau statut dont j’ai beaucoup entendu parler : le statut d’auto-entrepreneur. Après une visite du site officiel puis la rédaction d’un article sur Ambitious-Vision, je me suis dit qu’il serait intéressant d’interviewer quelqu’un utilisant ce statut. C’est ainsi que j’ai rencontré Romuald BOUVIER, qui a accepté de répondre à mes quelques questions.

Interview de Romuald BOUVIER :

Tout d’abord, peux-tu nous parler de ton activité ?

J’effectue du Conseil en Investissement. Cette activité consiste à élaborer une stratégie fiscale pour un investisseur, basée sur sa situation patrimoniale actuelle ainsi que sur les objectifs poursuivis. Cette stratégie élaborée, j’accompagne mes clients dans la mise en œuvre : choix des partenaires financiers (banque, compagnie d’assurance…), sélection des supports d’investissements (Compte-titres, contrat d’assurance, PEA…), allocation d’actif (sicav monétaire, actions, obligations, SCPI, etc…)

Pourquoi avoir choisit le statut d’auto-entrepreneur plutôt qu’un autre ?

Ce statut complète mon statut de président de SAS (régime salarié) qui est principalement orientée vers un public de personnes physiques. Mes honoraires sont alors facturés via la SAS qui me les redistribue sous forme de salaire.

Le statut d’auto-entrepreneur me permet de facturer directement des entreprises (pas de personnes physiques) et d’économiser considérablement mes cotisations sociales. (Elle passent de 60% environ à 23%!)

As-tu rencontré des inconvénients ?

L’inscription a été très rapide, via internet.

Le seul véritable inconvénient réside dans la limitation du chiffre d’affaires annuel (32.000 euros HT pour les prestations de service). Vu l’intérêt de ce statut, on aimerait en profiter un peu plus.

Le statut d’auto-entrepreneur est-il intéressant économiquement parlant ?

Comme indiqué dans la seconde question, il est très intéressant au niveau des cotisations sociales qui sont extrêmement réduites : on passe de 60% à 23%, ce n’est pas du tout négligeable.

Déconseillerais-tu ce statut ? Dans quels cas ?

Le paiement des cotisations sociales et des impôts est basé uniquement sur le chiffre d’affaires réalisé et non sur le bénéfice (il ne tient pas compte des dépenses). Par conséquent il peut devenir très pénalisant si l’on a d’importantes charges (loyer, commissions à reverser,…)

Attention à bien calculer ses dépenses avant de choisir ce statut.

Je remercie M.Bouvier d’avoir accepté de répondre à nos questions et je lui souhaite bonne continuation dans son activité.

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Par Albin

Ancien banlieusard, je suis venu finir mes études en province, plus précisément à Tours. Axé sur le développement informatique, je me dirige vers une école d'ingénieur l'année prochaine.

Je suis toujours intéressé par les nouvelles technologies, surtout lorsque ça touche à mon domaine de prédilection.

Mes expériences professionnelles dans le domaine de l'informatique sont principalement deux stages dans une grande SSII (Logica France). J'y ai rejoint durant 1 mois et demi puis 2 mois par la suite, la division "Nouvelle technologie" de la branche "Retraire Assurance Finance". C'est ainsi que j'ai pu découvrir l'importance d'intégrer le web dans le monde de l'entreprise en travaillant autour d'un runtime semblable à AIR et sur AIR lui même.

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