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Un paludier connecté dans les marais salants de Guérande

Wow… minute… Mais quel rapport entre le présent sujet et ce blog me direz-vous ?

Au cas où vous ne le sauriez toujours pas, je suis originaire de Loire Atlantique (par ici la piqûre de rappel), département entre autre connu pour les marais salants de Guérande. Marais dans lesquels j’ai à plusieurs reprises prêté mains fortes à Pascal, un paludier connecté qui possède un site web très détaillé sur lequel vous trouverez réponse à toutes les questions que vous pourriez vous poser sur la récolte artisanale du sel.

Avant que vous n’alliez jeter un oeil sur son site je vous laisse découvrir cette vidéo dudit paludier en pleine action qui vous dévoile l’art de manier le las, ce « grand râteau à bout plat » qui permet de tirer le gros sel hors de l’oeillet.


Paludier au travail dans les marais salants de Guérande
envoyé par antoineblanchard. – Explorez des lieux exotiques en vidéo.

Les actualités datent un peu (Pascal m’a promis de reprendre le mulot en main dès qu’il aurait lâcher le las), mais si vous êtes curieux, sel2guerande.com satisfera votre soif de savoir sur l’histoire du marais Guérandais, son principe de fonctionnement et vous permettra également de découvrir quelques conseils culinaires.

Enfin, j’achève ce billet par une courte interview de Pascal a qui j’ai demandé le week-end dernier de me donner ses impressions en cette fin de saison :

La saison qui s’achève ? Nous avons encore l’ambition de refaire du sel, si le beau temps revient ! Bien sûr nous n’aurons pas les rendement de juillet et août.

Pour l’instant c’est un tout petit peu plus que la moyenne en gros sel, et un peu meilleur encore en fleur de sel. La qualité de celle-ci n’a pas été au rendez-vous au mois de juillet, elle était plutôt grosse. Cela est lié à la nature des vents, un peu trop forts, un peu trop Ouest. Fin Août, nous avons récolté une fleur plus fine, mais les jours étaient déjà plus courts et les récoltes plus faibles. Dommage que ce soit venu si tard.

Mais cette saison fût sympa pour le paludier : pas de grosses chaleurs, d’où moins de fatigue. Nous avons réussi à ne pas trop perdre de poids. Le vent fort gênait parfois la manoeuvre du las, mais l’avantage énorme d’un tel vent, c’est qu’il empêche les moustiques de sortir… On ne passe pas son temps à se taper dessus !

Après deux saisons quasi nulle, cette saison nous permet de respirer un peu, mais nous avons encore soif. Si le mois de septembre pouvait compléter encore un peu …

Du soleil, des températures clémentes et un vent léger, c’est tout ce que je te souhaite Pascal pour finir la saison en beauté 😉

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